Une étude sur Hadopi pointe du doigt OVH et son laxisme
Posté : mar. 14 janv. 2014 09:16
(Article écrit par Guillaume CHAMPEAU de numerama.com)
Une étude américaine et française sur l'impact qu'a la loi Hadopi sur les mises en partage sur BitTorrent, remarque que les utilisateurs lambdas partageraient moins de contenus qu'avant. Mais elle pointe du doigt le rôle clé d'OVH dans la distribution des contenus par les pirates professionnels. Une étude qui tombe à pic pour le ministère de la culture, qui veut obliger OVH à filtrer les contenus qu'il héberge.
Finalement, la riposte graduée aurait-elle vraiment un effet dissuasif sur ceux qui sont à la source du piratage en France ? Selon une étude menée par plusieurs chercheurs internationaux, dont des chercheurs de l'Institut-Mines Télécom - Télécom SudParis, dont les conclusions sont relayées par PC Inpact, il y aurait moins d'uploaders en France qu'auparavant, grâce à l'action répressive de l'Hadopi.
En étudiant les informations publiques mises en ligne par le site d'indexation de .torrents The Pirate Bay, les chercheurs ont pu trouver les adresses IP utilisées par les uploaders (ceux qui partagent les fichiers téléchargés par les autres), et retracer leur origine géographique. Ainsi, "en comparant avec les autres uploadeurs, ceux situés en dehors de nos frontières, les auteurs de cette étude ont remarqué que le nombre d’éditeurs mettant en ligne des contenus depuis l'Hexagone avait diminué de 46 % entre une première période située en avril-mai 2010 et une seconde, en octobre-décembre 2011". En revanche, le nombre total de contenus partagés depuis la France a augmenté de 18 %.
La suite de l'article sur numerama.comEn étudiant les informations publiques mises en ligne par le site d'indexation de .torrents The Pirate Bay, les chercheurs ont pu trouver les adresses IP utilisées par les uploaders (ceux qui partagent les fichiers téléchargés par les autres), et retracer leur origine géographique. Ainsi, "en comparant avec les autres uploadeurs, ceux situés en dehors de nos frontières, les auteurs de cette étude ont remarqué que le nombre d’éditeurs mettant en ligne des contenus depuis l'Hexagone avait diminué de 46 % entre une première période située en avril-mai 2010 et une seconde, en octobre-décembre 2011". En revanche, le nombre total de contenus partagés depuis la France a augmenté de 18 %.