par WARRIORXAV - jeu. 12 déc. 2013 11:33
- jeu. 12 déc. 2013 11:33
#83233
(Article écrit par Andréa FRADIN de slate.fr)
Juristes, défenseurs des libertés, politiques ne font pas la même lecture de ce point de la loi de programmation militaire, jugé encore plus liberticide que les autres textes en vigueur. Essayons d'y voir plus clair. (C'est pas gagné.)
La loi de programmation militaire a été adoptée en seconde lecture ce mardi 10 décembre par le Sénat. Et avec elle, son article 13, qui n'a eu de cesse, ces derniers jours, de provoquer les inquiétudes de l'ensemble du secteur du numérique. La disposition est accusée d'étendre considérablement la surveillance du Net en France. Est jugée susceptible d'instaurer, pêle-mêle, «un Grand Frère à rendre jaloux Big Brother», «une dictature numérique» où «l'Etat pourra bientôt tout espionner».
Ces critiques proviennent de tout bord touchant de près ou de loin à Internet. Rarement on avait vu attelage aussi fleuri. Côté business: l'Asic (Association des services Internet communautaires, qui compte dans ses rangs Facebook, Google ou Dailymotion), le Syntec («syndicat patronal» du numérique), la FFT (Fédération française des télécoms) et même le Medef, qui est venu grossir les rangs déjà fournis.
La suite de l'article sur slate.frCes critiques proviennent de tout bord touchant de près ou de loin à Internet. Rarement on avait vu attelage aussi fleuri. Côté business: l'Asic (Association des services Internet communautaires, qui compte dans ses rangs Facebook, Google ou Dailymotion), le Syntec («syndicat patronal» du numérique), la FFT (Fédération française des télécoms) et même le Medef, qui est venu grossir les rangs déjà fournis.