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Contre les fuites, le Pentagone durcit le pistage de son per

Posté : ven. 22 nov. 2013 09:47
par WARRIORXAV
(Article écrit par Julien L. de numerama.com)
Les États-Unis n'ont pas l'intention de voir émerger un nouveau Bradley Manning ou un autre Edward Snowden. Au sein des agences de renseignement comme dans les structures militaires, des mesures sont prises pour limiter le facteur humain et, lorsque celui-ci est indispensable, mieux le surveiller.
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Depuis le coup d'éclat d'Edward Snowden cet été, les États-Unis n'ont qu'une seule obsession : empêcher à tout prix d'autres fuites d'informations classifiées. Washington considère en effet que les actions de l'ancien analyste de la NSA, mais aussi d'un Manning ou de n'importe quel autre lanceur d'alerte, sont susceptibles de nuire aux intérêts du pays. D'où la nécessité de trouver une parade.

En la matière, la NSA cherche par exemple à limiter le facteur humain, jugé trop imprévisible, au profit de processus automatiques lorsque c'est possible. C'est selon elle nécessaire, dans la mesure où elle emploie des dizaines de milliers de personnes et fait appel à des sociétés privées pour réaliser certaines missions en sous-traitance, et dont la loyauté peut toujours vaciller.
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