par WARRIORXAV - ven. 31 janv. 2014 14:47
- ven. 31 janv. 2014 14:47
#98518
(Article écrit par Vincent HERMANN de pcinpact.com)
Les annonces de Barack Obama sur la réforme de la surveillance américaine avaient beau manquer de portée, elles contenaient tout de même quelques changements importants, dont la possibilité pour les entreprises de mieux communiquer sur ce qui leur était demandé par les différents services. C’est le secrétaire de la Défense, Eric Holder, qui vient de confirmer la nouvelle politique d’information mise en place.
Lorsque le scandale Prism a éclaté et que les informations se sont rapidement enchainées, les grandes entreprises américaines ayant développé des stratégies « Cloud » ont été bien ennuyées. Les documents dérobés par Edward Snowden montraient un certain degré de participation volontaire de la part d'Apple, Facebook, Google, Microsoft, ou encore Yahoo, tandis que des données diffusées plus tard ont indiqué que la NSA prenait par la force ce qu’elle ne pouvait obtenir sur une base volontaire.
Depuis, les entreprises concernées n’ont eu de cesse de communiquer pour afficher leur bonne foi. Comme l’indiquait récemment un responsable anonyme de l’une d’entre elles : « Chaque fois que nous parlions, il semblait que les choses empiraient ». Un constat que venait appuyer Michael Buckley, directeur de la communication chez Facebook : « Le fait est que le gouvernement ne peut pas remettre le génie dans la lampe. Nous pouvons publier des communiqués et des statistiques, mais à la lumière de ce qui semble être des révélations hebdomadaires, la question est : quelqu’un va-t-il nous croire ? ». La problématique était simple pour les sociétés concernées et se résumait à une crise de confiance.
La suite de l'article sur pcinpact.comDepuis, les entreprises concernées n’ont eu de cesse de communiquer pour afficher leur bonne foi. Comme l’indiquait récemment un responsable anonyme de l’une d’entre elles : « Chaque fois que nous parlions, il semblait que les choses empiraient ». Un constat que venait appuyer Michael Buckley, directeur de la communication chez Facebook : « Le fait est que le gouvernement ne peut pas remettre le génie dans la lampe. Nous pouvons publier des communiqués et des statistiques, mais à la lumière de ce qui semble être des révélations hebdomadaires, la question est : quelqu’un va-t-il nous croire ? ». La problématique était simple pour les sociétés concernées et se résumait à une crise de confiance.