- sam. 7 mai 2016 10:34
#177013
Bonjour,
venant voir si j'avais des réponses sur un problème informatique qui m'embête actuellement je vois ce post (dont la dernière réponse n'est pas toute récente, mais il s'agit d'un sujet intemporel, n'est-ce pas), et suis agréablement surpris de constater que les informations circulent (je travaille dans un service hospitalier spécialisé dans l'AVC.)
Effectivement c'est une urgence vitale, et il faut venir très vite aux urgences dès que la suspicion d'avoir présenté un symptôme spécifique de l'AVC est là. (Voir les plaquettes en début de sujet qui sont bien représentatives)
L'explication en est qu'il existe un traitement d'urgence particulier, qui s'appelle la thrombolyse, et qui consiste à dissoudre le caillot qui bouche une artère du cerveau, causant les symptômes, à l'aide d'un puissant produit.
Par contre, il existe beaucoup de contre-indications à faire ce traitement qui peut avoir des effets négatifs si certains critères ne sont pas respectés: le premier étant le type d'AVC, dont il existe deux grands types, les hématomes (le sang s'échappe d'une artère et inonde les zones adjacentes du cerveau) et les caillots, qui sont majoritaires.
La thrombolyse ne fonctionne que sur les caillots!
Et il faut impérativement que le traitement soit administré dans un nombre d'heure défini (les avis varient légèrement selon les services, de 4h30 à 6h), au delà, si le caillot est dissous et que le sang afflue dans la zone qui a déjà souffert, les artères sont déjà fragilisée et l'AVC avec un caillot se transforme en hématome.
Ce produit fonctionne bien si vous arrivez à temps et si les critères de votre trouble correspondent, cela peut éviter des séquelles durables, car plus on attend, plus les cellules du cerveau qui se sont "mises en veille" dans la zone touchée vont mourir! (et donc, récupération plus difficile)
La surveillance est un critère décisif: quoi qu'il arrive, même si les symptômes ont disparus d'eux-mêmes, il faut venir en hospitalisation, car il y a des "facteurs de risques", et si vous avez fait un épisode, c'est que vous risquez d'en faire un deuxième si on ne dépiste pas les nombreuses causes possibles de l'AVC.
Et, non traité ou banalisé, les épisodes seront plus sévères avec le temps.
Soyez d'autant plus vigilant pour vous-même s'il y a des cas déjà avérés dans votre entourage.
Voilà, c'était un peu de prévention du jour, plus les infos sont partagées, et plus on tord le cou aux représentations, plus on peut agir efficacement!
Salut!