Comme tu aimes semble-t-il t'en mettre juqe là du moment que c'est bon voici une recette que je pratique chaque hiver avec beaucoup de plaisir (et celui des amis ... je n'en parle m^me pas.
Mon conseil : bien laver la choucroute (2 à 3 fois en la démêlant sous le robinet (ne pas oublier de faire couler l'eau...
) et ne pas hésiter à en faire suffisamment pour réchauffer dans la semaine... c'est en core meilleur.. Bon app!!!
CHOUCROUTE DE L’ONCLE DE Jean Pierre COFFE
Voici comment Jean Pierre COFFE présenta son émission sur la choucroute :
En ce qui me concerne, dès que les premiers froids me picotent les oreilles, je rêve invariablement de un vieil oncle alsacien qui m’avait reçu royalement dans sa maison de KRAUTERGERSHEIM. De bon matin, ce brave homme s’était mis à l’ouvrage. Chez un choucroutier de ses amis, il avait choisi le chou le mieux fermenté, coupé en fines lanières, bien blanc et croquant. Il l’avait ensuite abondamment rincé ; dans une grande terrine à pâté en terre, il avait fait fondre une grosse cuiller de graisse d’oie, puis il avait étalé deux gros oignons coupés en tranches pour les faire revenir sans qu’ils prennent de couleur.
Sur ces oignons fondus il avait placé une épaisse couche de ses choux, sur lesquels il avait répandu une 1/2 poignée de grains de genièvre, des grains de poivre gris et une petite feuille de laurier coupée en trois ou quatre morceaux. Sur ce lit accueillant il avait posé un gros morceau de poitrine fumée et un autre de poitrine demi-sel ; pour tenir compagnie à ces deux compères, il ajouta une palette fumée et un jambonneau demi-sel ; il recouvrit le tout d’une épaisse couche de choux et garni le dessus d’une autre ½ poignée de grains de genièvre, de grains de poivre gris et d’une autre petite feuille de laurier coupées en trois ou quatre morceaux.
Mon oncle arrosa le tout d’un verre de riesling, pas plus, avant de le placer dans un four qu’il avait préalablement chauffé doucement. Pendant une heure il « oublia » sa préparation, qui mijotait à température moyenne. Après cette première cuisson, il rajouta 2 beaux gros saucissons fumés. A peine le temps de s’imprégner du fumet, l’ensemble retournait déjà au four, pour une autre heure de cuisson. Après ces deux bonnes heures d’impatience, la terrine arrivait sur la table, accompagnée de pommes de terre cuites à la vapeur et de saucisses de Strasbourg, qu’il appelait « Knackwürst », qu’il avait doucement réchauffées dans une casserole d’eau frissonnante.
Mon oncle avait simplement annoncé : « Voilà une choucroute. » Le chou était légèrement croquant, à peine acidulé, parfumé du goût du porc fumé cuit à point. Aucune trace de gras : le tout était d’une digestibilité parfaite. Rien ni personne ne ressuscitera mon vieil homme. Mais chacun peut réaliser un tel rêve.
INGREDIENTS /
Chou fermenté - Graisse d’oie - 2 gros oignons -1 bonne poignée de grains de genièvre - Poivre gris en grains - 2 petites feuilles de laurier - 1 jambonneau demi-sel (faire dessaler depuis la veille)- -1 beau morceau de poitrine fumée - 1 beau morceau de poitrine demi-sel - 1 palette fumée - 1 verre de riesling
- 2 saucissons fumés - Saucisses de Strasbourg - Pommes de terre