par WARRIORXAV - sam. 25 janv. 2014 23:23
- sam. 25 janv. 2014 23:23
#95031
(Article écrit par Vincent HERMANN de pcinpact.com)
Les annonces de Barack Obama sur les réformes de la NSA, et plus globalement des programmes américains de surveillance, ont globalement déçu. L’un des aspects les plus importants, à savoir l’implication des grandes entreprises, n’a pas été abordée. Aujourd’hui, Microsoft n’hésite plus à exprimer sa frustration et lance des pistes pour faire évoluer la situation.
Dans un billet publié récemment par Brad Smith, le responsable juridique de l’entreprise, on apprend ainsi que les annonces faites par Barack Obama sont sévèrement jugées. Pour Microsoft, le président n’est tout simplement pas allé assez loin. Smith estime ainsi que les entreprises américaines font face désormais à une situation plus qu’ennuyeuse, prises entre le marteau et l’enclume : la crise de confiance engendrée par la polémique du programme Prism et l’obligation légale d’obéir aux requêtes formulées par la NSA, quand elles sont validées par un juge de la FISC (Foreign Intelligence Surveillance Court).
Le responsable note en outre que les États-Unis ne sont pas le seul pays à procéder ainsi. Globalement, le problème de la surveillance est amené à se généraliser et s’amplifier. La solution ? Réfléchir à une convention internationale, un consensus réunissant le plus grand nombre de pays et fixant les limites de ce que peuvent demander les gouvernements, sur quelle base, et avec quelle méthodologie.
La suite de l'article sur pcinpact.comLe responsable note en outre que les États-Unis ne sont pas le seul pays à procéder ainsi. Globalement, le problème de la surveillance est amené à se généraliser et s’amplifier. La solution ? Réfléchir à une convention internationale, un consensus réunissant le plus grand nombre de pays et fixant les limites de ce que peuvent demander les gouvernements, sur quelle base, et avec quelle méthodologie.