par WARRIORXAV - mer. 23 oct. 2013 18:38
- mer. 23 oct. 2013 18:38
#69589
Le monde high-tech semble se limiter aux États-Unis, mais il existe tout de même quelques pépites en Europe. Parmi elles, il y avait Sparrow, la start-up à l'origine du client mail pour iOS et Mac OS du même nom. Google l'a racheté l'année dernière pour 25 millions de dollars. Mais ce n'était pas la seule jeune pousse made in France que le géant de la publicité en ligne avait croquée. En silence, il rachetait également FlexyCore.
Pour 16,9 millions d'euros, Google a acquis cette PME fondée par un ancien directeur de la RD de Texas Instruments. FlexyCore s'était fait connaître en 2011 grâce à une application DroidBooster. Cette app entendait démontrer l'efficacité de la technologie développée par FlexyCore pour accélérer jusqu'à 10 fois l'exécution des app Android. Un tel gain peut sembler relever de la magie, mais il reposait sur une idée finalement assez simple : générer des binaires optimisés au lieu d'utiliser du code Java exécuté par la machine virtuelle Dalvik. Ce mode de fonctionnement implique que l'optimisation ne peut concerner qu'une poignée d'applications, notamment celles livrées de base dans les ROM des constructeurs. FlexyCore ne s'adressait donc pas directement aux particuliers, mais aux OEM.
Après avoir beaucoup communiqué sur sa technologie en 2011, FlexyCore s'était faite très discrète. On ignore ce sur quoi elle travaillait, mais puisque Google a jugé bon de débourser quelques millions, on peut imaginer que les développements en cours étaient intéressants. Et l'on se prend à espérer qu'Android 5 sera 10 fois plus rapide...
Source: tomshardware.fr
Pour 16,9 millions d'euros, Google a acquis cette PME fondée par un ancien directeur de la RD de Texas Instruments. FlexyCore s'était fait connaître en 2011 grâce à une application DroidBooster. Cette app entendait démontrer l'efficacité de la technologie développée par FlexyCore pour accélérer jusqu'à 10 fois l'exécution des app Android. Un tel gain peut sembler relever de la magie, mais il reposait sur une idée finalement assez simple : générer des binaires optimisés au lieu d'utiliser du code Java exécuté par la machine virtuelle Dalvik. Ce mode de fonctionnement implique que l'optimisation ne peut concerner qu'une poignée d'applications, notamment celles livrées de base dans les ROM des constructeurs. FlexyCore ne s'adressait donc pas directement aux particuliers, mais aux OEM.
Après avoir beaucoup communiqué sur sa technologie en 2011, FlexyCore s'était faite très discrète. On ignore ce sur quoi elle travaillait, mais puisque Google a jugé bon de débourser quelques millions, on peut imaginer que les développements en cours étaient intéressants. Et l'on se prend à espérer qu'Android 5 sera 10 fois plus rapide...
Source: tomshardware.fr