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par Invité
#1281
Quel est le navigateur le plus performant ?


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Entamons notre étude des performances de nos navigateurs Web par une heureuse nouvelle : tous les éditeurs emblématiques du marché ont embrassé les dernières technologies en vigueur et ont renforcé la réactivité de leurs logiciels.

À ce titre, Internet Explorer 9 décroche la palme du plus fort gain par rapport à la versions précédente ; les équipes de Microsoft ont revu et corrigé le moteur d’exécution Javascript et le moteur d'affichage, au point de présenter des performances supérieures de 580% par rapport à la version 8.
Il faut dire que celle-ci jouissait d'une mauvaise réputation au sein de la communauté des développeurs.
Problèmes de compatibilité avec le définition de styles CSS, grande lourdeur, faible modularité et nombreuse failles de sécurité : Internet Explorer 8 était souvent perçu comme une plaie dans le paysage du Web mondial, au point de nécessiter des tours de passe-passe dans le développement HTML pour rendre une majorité de sites compatibles avec lui.
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La situation s'est totalement inversée avec la parution d'Internet Explorer 9, qui supplante largement Firefox 3.6 et même Firefox 4, au niveau des performances brutes et de la réactivité.
Il faudra toutefois attendre plusieurs mois au sein de la communauté des utilisateurs, dont une grande majorité exploite encore la version précédente ; la présence d'IE9 parmi les mises à jour fondamentales de Windows Update devrait toutefois participer à faire évoluer la situation.

Les nouvelles technologies du HTML 5

Développée par le W3C depuis mars 2007, la cinquième version majeure du langage HTLM est aujourd'hui pleinement entrée en vigueur. Elle vise à permettre aux développeurs web d’intégrer des technologies modernes aux sein de leurs pages (lecture directe de séquences vidéo, dessin en 2D, drag-and-drop...) sans recourir à des couches de logiciels complémentaires, comme le lecteur Flash d'Adobe, ou à des bibliothèques et des appel Ajax spécifiques.

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Parmi les principaux apports du HTML 5, l'arrivée de la balise ........ joue un rôle fondamental. Comme son nom l'indique, elle permet de définir une zone de dessin 2D ou 3D sur laquelle vous afficherez notamment des graphiques dont les données sont extraites à l'aide de code Javascript.
A la manière du développement d'une petite animation flash, vous exercez ensuite un grand contrôle  sur les élément ainsi chargés : il est possible de les superposer, de les animer ou de gérer leur transparence, par exemple.
Vous pouvez dès à présent tester votre navigateur et découvrir  l'ensemble des nouveaux effets en vigueur à l'adresse http://html5demos.com .
De nombreux éditeurs adoptent ce nouvel élan, à l'image de Google et de son tableau de bord Analytics dédié aux statistiques de fréquentation de vos site web.


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Gageons dans un proche avenir bien d'autre développeurs profiterons de cette évolution HTML pour remplacer aux pied levé les effets offert par certaines bibliothèques javascript.
On peut facilement voir l'interface de Facebook, plus réactive et paraphée de graphes dont les données se complètent en temps réel !
Microsoft  a mis en place une série de benchmarks destinée à tester la réactivité des navigateurs : vous pouvez tester le vôtre, en vous rendant à l'adresse : http://ie.microsoft.com/testdrive .
Ceux-ci ont toutefois tendance à mettre en valeur Internet Explorer 9 au détriment d'autres navigateurs.
Ainsi, dans la démonstration «PreSchool» entièrement fondée sur du HTML 5, IE 9 affiche l'ensemble de l’animation en 4,7 secondes contre 13,6 pour Firefox 4 et 26,5 secondes pour chrome 11.


Une meilleure prise en charge Javascript.


Apparu en 1995, le langage Javascript est revenu sur le devant de la scène vers le milieu 2000 avec l'introduction de la technologie Ajax (Asynchronous Javascript And XML). Aujourd'hui de nombreuses bibliothèques d'animation et d'effet spéciaux s'appuient sur ce type d'appels pour moderniser l'apparence de nos sites web.
Il est donc primordial que nos navigateurs Web sachent interpréter ce type de requêtes afin d'afficher ces animations sans aucun problème.
Sur quelques test effectués avec une suite de benchmark (sunspider, javascript, etc.) les niveaux de Firefox 4 s'améliorent par rapport à sa précédente version, la 3.6. Effectivement, le moteur d’exécution Javascript s'avère 7 fois plus rapide que sa version précédente.
IE 9 revient de loin et devait moderniser les résultats de son ancienne version IE 8 en la matière ; là encore, le moteur Javascript gagne en rapidité et tutoie les performances de Firefox 4, mais les meilleurs résultats reviennent à Chrome 11, qui double les résultats du dernier-né de la fondation Mozilla.
Concrètement, si un tel écart ne se traduit pas par une différence à l'affichage, un moteur aussi performant peut mieux encaisser les fortes montées en charge ou l’exécution de scripts plus lourds.
Google se prépare ainsi à mieux gérer les pages Internet, avec une myriade d'effets spéciaux et d'animations calculées en temps réel. Un véritable atout !


La gestion de la mémoire vive sous contrôle

Vu que maintenant le web permet de nombreux services essentiels au quotidien, il nous arrive de lancer beaucoup d'applications au démarrage du système et, sur le web, d'avoir plusieurs onglets ouverts en même temps. Dès lors, les navigateurs web doivent améliorer la prise en charge de toutes les pages, sans constituer un véritable gouffre de consommation et de performance : on arrive à atteindre facilement le giga-octet  de RAM sous une telle demande de l'utilisateur.
Heureusement que nos dernières versions de navigateurs ont pensé à cette demande et limitent cette consommation de RAM afin d'éviter les plantages intempestifs.
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En première constatation, plus on ouvre de pages Internet, moins la mémoire (RAM) est occupée et l'on note une faible consommation. Même après avoir ouvert une quarantaine de pages, on constate que la montée en charge est linéaire et n'occupe que très peu de RAM, environ 500 Mo de moyenne pour 40 onglets ouverts.
Chrome, à ce petit jeu, a l'une des architectures les plus modernes du genre ; le navigateur isole chaque onglet sur un processus bien distinct, ce qui lui permet d'avoir une sécurité sur chaque page Web ouverte, par exemple, si l'une d'entre elle plante, elle n'entraîne aucune des autres avec elle.
A son instar, Firefox restaure en cas de plantage toute la navigation ouverte précédemment, donc si votre page web plante elle sera restaurée automatiquement, ce qui va réduire le temps de reprise.
IE 9,  en revanche, est beaucoup moins à l'aise sur ce genre de situation, mais dans sa dernière version, il limite l'occupation à 250 Mo sur la mémoire vive dans le cas de 20 onglets ouvert simultanément par rapport à son ancienne version IE 8.


Les navigateurs alternatifs donnent le change

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Parmi les navigateurs bureautiques, Safari et Opéra, représentant respectivement 6,6% et 2,15%, tirent leur épingle du jeu dans leurs éditions mobiles, intégration à l'iPad et à l'iPhone oblige, et sur des versions Windows mobile, tablette  et téléphone Androïd.
Dès lors, un grand nombre de technologies modernes sont embarquées afin de restituer les sites web les plus récents aux utilisateurs nomades.
Selon certains tests, ils obtiennent de très bon résultat globaux : par exemple, IE 9 obtient aux points benchmark Peacekeeper (5 604 points), contre Safari 5.0.4 (4 903 points). Mais ce dernier est beaucoup moins performant sur son moteur Javascript qui le pénalise en terminant dernier à quelques encablure d' IE 9 (en mettant de côté Firefox 3.6 et IE 8).
Opéra s'avère encore plus réactif face aux technologie émergentes, ses résultats en HTML 5 sont très bons avec un score de 3 390 sur WebVizBench, pas tellement loin de Firefox 4.
Mais sur des tests bruts effectués par Peacekeeper, il obtient même les meilleurs scores juste derrière Chrome (à 8643 points), Chrome 11 quant a lui est à (9977 points).

Vue d'ensemble sur nos navigateurs

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Donc, en synthèse de toutes nos informations, Chrome passe en tête en termes de performance et de réactivité, suivi par Internet Explorer 9 qui se place en outsider. Firefox 4, quant à lui, bénéficie d'un catalogue d’extension toujours aussi bien garni et continue de s'imposer comme la meilleure solution générale.
Il subit toutefois la concurrence de Microsoft et de Google qui misent sur la réactivité et ont pris une longueur d'avance sur la Fondation Mozilla....
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