par WARRIORXAV - lun. 30 déc. 2013 23:57
- lun. 30 déc. 2013 23:57
#87909
(Article écrit par Xavier BERNE de pcinpact.com)
Alors que le STIC et le JUDEX devaient disparaître demain pour laisser place au TAJ - un autre fichier de police fusionnant les deux précédents - le ministère de l’Intérieur vient de reporter de deux ans l’abrogation du premier. Le STIC, ayant déjà fait à plusieurs reprises les gros titres en raison de ses lacunes, restera donc en vie jusqu’au 31 décembre 2015. Les forces de l’ordre ne pourront cependant plus le consulter, ce sursis visant en réalité à faire face aux problèmes techniques liés à la mise en place du TAJ.
Le 6 mai 2012, à quelques heures de l’élection de François Hollande, le ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy (Claude Guéant) a fait publier au Journal Officiel un décret donnant naissance à un fichier de police monstre : le TAJ, pour « traitement d'antécédents judiciaires ». Concrètement, ce nouveau fichier fusionnant les actuels fichiers STIC et JUDEX a vocation à contenir différentes informations relatives à des personnes soupçonnées de crime, de délit ou de contravention grave, voire également à leurs victimes.
Pour une durée allant de 5 à 40 ans (selon les infractions et l’âge de l’individu concerné), sont ainsi stockés leur état civil complet ainsi que leur photo. La CNIL expliquait dans son avis relatif à ce décret qu’il était possible de trouver dans ce fichier, en fonction des infractions, les « origines raciales ou ethniques », les « opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l'appartenance syndicale des personnes, ou [les données] qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci ». Le « TAJ » est en outre couplé à un dispositif de reconnaissance faciale permettant d’exploiter les visages captés par les caméras de vidéosurveillance.
La suite de l'article sur pcinpact.comPour une durée allant de 5 à 40 ans (selon les infractions et l’âge de l’individu concerné), sont ainsi stockés leur état civil complet ainsi que leur photo. La CNIL expliquait dans son avis relatif à ce décret qu’il était possible de trouver dans ce fichier, en fonction des infractions, les « origines raciales ou ethniques », les « opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l'appartenance syndicale des personnes, ou [les données] qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci ». Le « TAJ » est en outre couplé à un dispositif de reconnaissance faciale permettant d’exploiter les visages captés par les caméras de vidéosurveillance.