par WARRIORXAV - mer. 22 janv. 2014 17:40
- mer. 22 janv. 2014 17:40
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(Article écrit par Audrey OEILLET de clubic.com)
Le 21 janvier, Larousse a lancé les ventes d'un nouvel ouvrage, nommé Les perles des tweets et du Net. A l'intérieur, une sélection de tweets publiés sans l'accord de leurs auteurs. Pointé du doigt sur les réseaux sociaux, l'éditeur a renoncé à commercialiser le livre.
Les perles des tweets et du Net est un recueil de citations glanées sur le Web et sur Twitter, sorti le 21 janvier chez Larousse dans sa collection Les Petits Bêtisiers. A l'intérieur, près de 300 tweets sélectionnés pour leur esprit ou leur humour. Le problème, c'est que les auteurs de ces messages n'ont jamais été consultés en vue de leur publication.
C'est le site Slate qui, après s'être procuré l'ouvrage, est allé interroger certains des auteurs des tweets en question. Qu'ils soient connus ou pas, les utilisateurs de Twitter présents dans l'ouvrage n'ont jamais été informés par Larousse de l'utilisation de leurs messages dans l'ouvrage, rapporte le média. Or, le code de la propriété intellectuelle souligne pourtant que « l'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous ». Larousse se rend donc coupable de contrefaçon. A ce constat s'ajoute le fait que certains des messages, présentés comme venant d'anonymes, ont en réalité des sources bien identifiables en tapant le message dans un moteur de recherche.
La suite de l'article sur clubic.comC'est le site Slate qui, après s'être procuré l'ouvrage, est allé interroger certains des auteurs des tweets en question. Qu'ils soient connus ou pas, les utilisateurs de Twitter présents dans l'ouvrage n'ont jamais été informés par Larousse de l'utilisation de leurs messages dans l'ouvrage, rapporte le média. Or, le code de la propriété intellectuelle souligne pourtant que « l'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous ». Larousse se rend donc coupable de contrefaçon. A ce constat s'ajoute le fait que certains des messages, présentés comme venant d'anonymes, ont en réalité des sources bien identifiables en tapant le message dans un moteur de recherche.